Gaiya

  Il était une fois, un petit poisson qui vivait dans les profondeurs abyssales de l'océan Pacifique (600m à 1050m). L'animal, grand d'une quinzaine de centimètre se prénommait Macropinna microstoma et faisait partit de la famille des Opisthoproctidae (appelée communément la famille des "Revenants" par les intimes). Le pauvre petit était la risée de ces petits camarades poissons stars de cinéma (poissons clowns et autre poissons chirurgiens) du fait de son étrange apparence.

Il possédait en effet d'étranges yeux tubulaires (en forme de tonneaux, lui valant le surnom de "Barreleye fish par les seigneurs anglo-saxon") surmonté de dômes verts destinés à filtrer la lumière lui parvenant. Ces organes étaient inclus dans la tête du poisson, transparente sur le devant de façon à lui permettre de voir. C'est ainsi qu'il fut également surnommé le poisson à la tête transparente. Il était également doté de deux petits organes olfactifs situé au-dessus de la bouche et ressemblant étrangement à des yeux.

L'étrange animal se nourrissait de petit poisson qu'il remarquait lorsqu'ils passaient au-dessus de lui. Ces grandes nageoires lui permettaient alors de suivre sa proie, ces yeux tubulaires ayant la possibilité (à l'inverse de toutes les croyances) de s'incliner pour ne pas perdre la victime des yeux. Il lui arrivait également de chaparder les proies de Siphonophores (animaux zooplanctoniques de l'ordre des Cnidaires vivant en colonie de plusieurs dizaines de mètres de longs) en slalomant entre les dangereux tentacules.

Ce poisson au physique ingrat était connu depuis bien longtemps (1939) mais les spécimens observés étaient ceux rejetés sur les plages et leurs dômes transparents étaient systématiquement détruits, si bien que ce n'est qu'en 2004 qu'il a été possible de l'observer et le capturer vivant, et "complet" si l'on peut s'exprimer ainsi. C'est ainsi que l'institut de recherche de l'aquarium de Monterey Bay a publié les premières photos et une vidéo dudit poisson ainsi que quelques une des conclusions de leurs études qui vous ont été résumées plus haut.

(Photos et vidéo de Monterey Bay Aquariun Research Institute)

(infos complémentaires ici http://news.nationalgeographic.com/news/2009/02/photogalleries/fish-transparent-head-barreleye-picture/)

1. En passant par la forêt nouannaise où notre co-présidente/secrétaire Ambre Lévy est venue faire un tour avec une indigène (moi ^^), nous avons trouvé un crâne de ce qui me semble être un ragondin... Qu'en pensez-vous quant à l'identité de son propriétaire ? 

2. Concernant la sortie sur le thème "saumon sauvage" (et son président ;) ) voici plus de précisions sur le déroulement de cette sortie...Toutefois il peut y avoir quelques modifications étant donné qu'une autre asso l'organise ...

Activité proposée par le club de pêche affilié au BDS de Polytech Orléans, sur invitation  du président de l'Association pour la Protection du Saumon Sauvage et du président du conservatoire national du saumon sauvage 

But: sensibilisation et découverte du saumon sauvage, poisson emblèmatique mais en fort déclin

nombre de places restantes: 7-8 (au total 15 personnes participeront à ce voyage )

durée: 3 jours, du 21 au 23 avril 2012

lieu: en Haute Loire, près de la rivière Allier,puis au barrage de Vichy

Au programme:

• visite des zones de frayères de ce poisson sur la rivière Allier, 
• vue de la passe à poisson du barrage de Vichy ,
• visite de la salmoniculture Nationale.

Si vous souhaitez y participer contactez moi ! =)

(photo :http://www.keldelice.com/producteurs/snc-le-saumon-sauvage)

      LH

Bonjour à tous.

Comme annoncé un peu plus haut, l'activité prévue par l'asso ce mois-ci serait donc une sortie "Castor d'Europe" le samedi 25 février de 14h30 à 16h00 - 16h30 dans la réserve naturelle de Saint-Mesmin, sur le site de l'aire de loisirs des Isles à Mareau-aux-Prés avec Loiret Nature Environnement.

Au programme de cette après-midi : 

-Présentation de la réserve naturelle,

-Présentation de la biologie de notre ami rongeur,

-Et bien sûr, observations et études des indices des castors (Toutefois, il est fort probable qu'il ne soit pas possible d'en observer directement étant donné qu'il s'agit d'un animal crépusculaire)

-De plus, une autre sortie pourrait être organisée en juin de façon à observer vraiment l'animal.

Cela coûterait 5 ou 6€ en fonction du nombre de participants.

Evidemment, la tenue de circonstance est nécessaire: chaussures de marche, vêtements pouvant être salis.

Pour se rendre sur le site :
Parking des Isles (Mareau-aux-prés)

Depuis le Pont Saint-Nicolas sur le Loiret :

-Prendre la D 951 vers Saint-Hilaire-Saint-Mesmin
-Traverser Saint-Hilaire et rouler jusqu'à Mareau-aux-prés
-Au feu, tourner à droite Rue neuve, direction « Aires de Loisirs des Isles »
-Aller tout droit jusqu'au hameau « Le vieux bourg »
-Prendre la 1ère route à droite direction « Aires de Loisirs des Isles »
-Puis tout de suite à gauche jusqu'à la levée de la Loire
-Tourner à droite sur la levée et tout de suite, emprunter le chemin (à gauche) en descente côté Loire
-Passer sous le portique et stationner sur le parking non goudronné

En espérant vous voir nombreux, bon week-end ^_^

1) ça vous dirait une demie-journée sur "le castor d'Europe"?

elle aura lieu ce mois-ci (samedi 25 février) , pour vous inscrire contactez moi ! ^^

pour plus d'infos voir plus bas ;) 

(source : http://www.pratique.fr/castor-confondre-ragondin.html)

2) En assistant au cours de Mme Depierreux je me suis dit qu'on pourrait peut-être aller "visiter" une tourbière et étudier sa faune et flore (plantes carnivores)... 

--> à voir au semestre prochain (septembre)^^

Bruants des neiges [http://www.canadafrancais.com/edition-Internet/index.php/2010/01/31/cf/la-nature-du-haut-richelieu/ces-oiseaux-venus-du-grand-nord/]

3) Le mois prochain : sortie ornithologique...

Je vous tiens au courant dès que le projet se précise ;)

Après un tour du côté des insectes, nous voici chez les mammifères, des rongeurs est-africains plus précisément : Heterocephalus glaber...

Ce petit rat est un des seuls mammifères à être eusocial, c'est-à-dire dont la population est divisée en individu(s) fertile(s) et d'autres non comme c'est le cas des fourmis, des termites.... Ainsi la reine est seule reproductrice, entourée d'un ensemble de mâles, d'ouvriers et de défenseurs de la colonie. Elle peut mettre bas environ 5 fois par an de portées pouvant compter jusqu'à 27 petits ! Sa morphologie est bien sûr adaptée à cette fréquence de grossesse importante, et d'une manière générale chaque rat glabre possède une morphologie propre à sa fonction (polymorphisme social).

L'aspect de ces rats n'est pas non plus commun: une peau presque glabre, de petits yeux, un nez écrasé, des oreilles presque inexistantes et des incisives de grande tailles...Une adaptation parfaite à son milieu de vie : les galeries souterraines, qu'il creuse à l'aide de ses dents et de sa mâchoire aux muscles puissants. Les seuls poils le recouvrant (vibrisses) se trouvent au niveau de sa queue et de sa tête mais aussi sur ses pattes, permettant une sensibilité aigüe aux vibrations du sol et aux courants d'air. Quant aux oreilles elles peuvent s'obturer pour éviter que la terre n'y pénètre mais malgré leur aspect elles caractérisent un des sens les plus développés du rat glabre: l'audition, tout aussi développé que l'odorat, au détriment de la vue.

Beaucoup de chercheurs se tournent vers ce rat pour ces nombreuses particularités : insensibilité à la douleur, longévité hors du commun pour un mammifère de cette taille... Ce rat n'a décidément rien de commun aux autres mammifères !

Une équipe allemande et une autre américaine, se sont tournées vers l'insensibilité de ces rongeurs, qui les pousse lors de rivalités entre colonies, à dénigrer tout instinct de survie pour une lutte sans merci aboutissant à la mort d'une des deux reines rivales. Tout d'abord, la première de leurs découvertes fut que ces rongeurs ne possédaient pas les deux neurotransmetteurs impliqués dans la transmission du signal de la douleur : la substance P et un peptide apparenté au gène CGRP (calcitonine). Puis, deuxième découverte : les nocicepteurs (récepteurs des stimulus douloureux ) du rat glabre restent inactivés en présence d' acide même au contact d'un acide de pH=3.5 ou de pH inféreieur. Plus étonnant encore: aucune sensation de douleur ne fait écho à l'activation des nocicepteurs lorsqu'on les active au contact d'un composé du pigment, irritant la peau ou la bouche (sensation de brûlure à fortes concentrations): d'autres régions cérébrales que celles activées par les neurones sensitifs portant habituellement l'information nociceptrice  sont toutefois activées. De ce constat, deux hypothèses sont nées: soit l'informatin douloureuse ne provoquerait aucune réaction, soit elle déclencherait une autre sensation, moins désagréable.

L'hypothèse concernant cette étonnante caractéristique -qui semble contraire à première vue aux règles du règne animal- pourrait s'expliquer par une adaptation du rat glabre à son environnement, si dépourvu d'oxygène...Un taux élevé de dioxyde de carbone provoquant une activation durable des nocicepteurs aurait conduit à l'absence de sensibilité à la douleur.

 http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/52951.htm

Quant à la longévité exceptionnelle d' Heterocephalus glaber elle invite à la réflexion...du côté du cancer cette fois-ci...En effet, si ce rat vit 30 ans contre 2-3 ans pour une souris normale de cette taille, c'est qu'il est incapable de développer des cellules cancéreuses spontanément , même lors de l'implant d'une tumeur cancéreuse...Son ADN est en cours de séquençage ( http://www.naked-mole-rat.org/) mais le chemin reste long avant que les équipes de différents pays (Etats-Unis, Corée, Chine, Danemark) puissent identifier les processus responsables de cette résistance et l'appliquer dans la prévention des cancers humains. 

  http://rt.com/news/sci-tech/claustrophobic-cells-safeguard-cancer/

Carte d'identité:

nom: Heterocephalus Glaber

taille: 8 à 10 cm

poids d'un individu adulte :35g

poïkilotherme (température corporelle :32°C environ)

taille des colonies : de 75 jusqu'à 300 individus

longévité: jusqu'à 17 ans dans la nature et jusqu'à 30 ans en captivité

répartition : Afrique de l'est : Kenya, Ethiopie, Somalie

nourriture : racines, végétaux...

sources:

http://www.rtflash.fr/rat-nu-roi-longevite/article

BBC